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La réalisation du sol de la Tiny house

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La mise de niveau de la remorque

A priori je pensais que ce serait une étape facile et rapide. Bien entendu, il n’en fut rien. L’idéal est que la remorque porte sur les quatre coins mais également sur ses quatre roues. Pour compliquer le tout, le terrain sur lequel est parqué la remorque est en pente.

J’ai voulu utiliser un niveau laser mais celui-ci n’est visible en extérieur que la nuit, moment peu propice pour la manœuvre.

Après une après-midi se terminant sans succès, victoire le lendemain matin: Niveau parfait sur tous les axes!

Perçage et ébavurage des plaques d’aluminium

Pour économiser sur la protection du dessous de la remorque, il est conseillé d’utiliser des tôles. J’ai choisi d’en prendre en aluminium en raison de leur légèreté. Afin de laisser respirer l’isolant du sol, il est nécessaire qu’elles soient perforées. Vu que le challenge est de construire une Tiny pour moins de 12 000 € et qu’elles étaient trois fois moins chères non percées, j’ai choisi de le faire moi-même.

Autant le dire directement, préparer ces plaques, c’est comme une sorte de bizutage. Mes plaques font un mètre par deux. Sur chacune d’entre-elles, il y a 1250 trous à percer. S’il peut y avoir un certain amusement, au début, celui-ci disparaît rapidement au bout de quelques minutes. Il reste alors de longues et terribles heures pour transformer ces tôles bien plates en passoire.

A la fin de la journée, même une fois la perceuse arrêtée, mon bras continuait à vibrer. Autre effet très agréable, les copeaux d’aluminium. Même en travaillant proprement, vous finissez par en avoir partout. Si vous espérez avoir un doux gommage à leur contact, c’est raté!. Ca pique et ça fait mal.

Pour les suivantes, j’ai optimisé ma façon de faire pour être super rapide. Comme bien souvent on commence à avoir la technique parfaite au moment précis où l’on a terminé.

Ce fut tellement intensif que la perceuse, pourtant neuve au début de l’aventure a fini par me lâcher….

Une fois percées, je croyais en avoir terminé mais pas du tout. Chaque trou comportait des bavures plus ou moins importantes risquant avec les mouvements, d’endommager le pare-pluie. Là encore après avoir testé la ponceuse, j’ai découvert qu’il y avait pire que les copeaux : la poussière d’aluminium!. J’ai fini par utiliser une méthode de carrossier pour un résultat propre et rapide.

Pose des tasseaux

La remorque est en acier galvanisé. Mes tôles étant en aluminium, le risque d’électrolyse est important au contact de l’eau de pluie par exemple. J’aurais pu mettre une bande de caoutchouc ou un scotch épais sur le châssis mais j’ai dû choisir une autre solution.

En effet la remorque comprend de nombreuses brides et colliers utilisés pour fixer la plupart des éléments (essieux,…). Je suis donc parti sur l’option de coller des tasseaux permettant d’avoir une surface parfaitement plane.

Création du solivage et mise à l’équerre

On commence enfin les choses sérieuses. Les découpes s’enchaînent de même que les assemblages. A la fin de l’après-midi, le solivage est terminé mais les ennuis commencent….

Le châssis de la remorque n’est pas tout à fait d’équerre. Après plusieurs tentative, enfin, les diagonales coïncident. On contrevente rapidement en provisoire pour que cela ne bouge plus.

Pare-pluie et fixation des plaques d’aluminium

La mise en place du pare-pluie, avec un peu d’aide, se déroule sans problème. Ca fait du bien de temps en temps. On passe donc à l’étape suivante.

Fichues plaques d’aluminium. Elles ont hanté mes jours (et mes nuits!!!) la semaine dernière et elles sont de retour. J’aurais pu retourner l’ensemble du sol, mettre les plaques et retourner le tout. On a testé une autre technique, réalisable avec moins de personnes, fixer les tôles par en dessous. La méthode a fonctionné mais passer une après-midi, sous la remorque, le dos sur les cailloux à mettre des vis, on a vu plus confortable !..

Isolation et pose du sous-plancher en OSB

Première prise de contact avec le métisse. Pour ceux qui ont déjà travaillé avec de la laine de verre ou de roche, c’est un plaisir. C’est doux, ça ne pique pas et on ne ressort par tout rouge et irrité après. C’est malgré tout un isolant et il reste casse pieds à découper dès que l’on s’attaque à des petites largeurs.

Vient ensuite la pose de l’OSB et j’ai mon sol de terminé. Je peux monter/marcher/sauter/danser dessus et surtout commencer à tracer les différentes “pièces” qu’il va accueillir. Je me projete avec joie dans le futur volume.

Conclusion

En général au printemps, dans le Rhône, le climat est assez sec. Là cette année c’est tout le contraire. Il pleut tous les jours. Le sol terminé un autre problème arrive: comme le protéger des intempéries. Les bâches sont en train de devenir mes meilleurs amies.

A bientôt pour que je vous parle de la construction des premiers murs. En attendant, le vent se lève, je vais refixer mes bâches…

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Architecte d'intérieur spécialisée dans le micro-habitat. Passionnée de création, de DIY et de développement durable

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